Quelle est la nature d’une tare sévère chez les chevaux ?





Tares dures chez le cheval

Tares dures chez le cheval

Dans la conséquente panoplie des pépins physiques que l’on peut rencontrer chez le cheval, nous citons : les tares dures. Ces déformations d’ordre orthopédique peuvent toucher les membres antérieurs et postérieurs des chevaux, et plus rarement la tête. Du côté de la tête, il s’agit notamment du suros localisés au niveau du passage de la gourmette, suite à une mauvaise utilisation de cette dernière. On parle alors d’exostose. Les os du nez peuvent aussi se déformer suite à une fracture. On peut également penser aux tares dites “molles”, qui affectent non seulement des zones articulaires, mais qui peuvent aussi trouver leur origine suite à des manifestations de kystes sébacés ou bien à des abcès. Cela sera traité lors d’une prochaine brève, patience :). Revenons ainsi aux tares dures, à ce qui peut les provoquer, à la façon dont on peut les reconnaître, à leur traitement ou à leur correction possible, et aux différents moyens qui peuvent avoir vocation à les ÉVITER. En tout état de cause, la présence d’une tare dure ou sa suspicion doivent être prises très au sérieux. Un cheval victime de tare dure peut voir son équilibre physique mis à mal, et une négligence dans sa prise en charge peut aboutir à d’autres problèmes de santé. Malheureusement, il arrive que des tares dures surviennent de manière tout à fait spontanée, même si vous prodiguez des soins complets, une surveillance constante, et des activités raisonnées à votre cheval. D’autre part, ce type de pathologie peut toucher n’importe quel cheval (si l’on met de côté les facteurs aggravants, que l’on peut incomber à l’humain à travers des abus ou des oublis intentionnels ou non).

Qu’est-ce qu’une tare dure ?

La tare dure est matérialisée par une déformation constante à un ou plusieurs endroits des membres du cheval. Au delà de la notion de déformation, il faut garder en tête que c’est un os qui est lésé dans ce genre de contexte. Plus précisément, c’est une excroissance du tissu osseux superficiel, que l’on appelle le périoste. Ces déformations sont localisées en périphérie des articulations et / ou des ligaments. En fonction de l’emplacement précis de la tare dure, il peut s’avérer délicat de traiter le cheval.

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Comment vérifier la présence d’une tare dure chez votre cheval ?

Si vous procédez à la palpation régulière de votre compagnon lors des pansages, vous sentirez sans aucun doute une irrégularité bien localisée. Dès lors que celle-ci est dure, à se confondre dans l’os concerné en terme de “texture”, il peut être question d’approfondir les investigations. Parfois, en dehors des séances de pansage, c’est par le biais d’une boiterie ou d’une irrégularité dans les allures que l’on va découvrir la présence d’une tare dure. Enfin, on peut aussi constater visuellement, sans même toucher, qu’un os est déformé. Il arrive que la zone concernée par la ou les tares soit douloureuse et chaude. Quant à leur taille, elle peut aller de la forme et du diamètre d’une noisette, au volume d’un citron.

Quelles sont les tares dures et où sont-elles précisément localisées ?

Les tares dures localisées sur les membres antérieurs sont les suivantes :

  • Suros
  • Formes
  • Osselets
  • Sore shin

Les tares dures localisées sur les membres postérieurs sont les suivantes :

  • Suros
  • Éparvin
  • Courbe
  • Jardon
  • Jarde

Peut-on traiter ou corriger une tare dure ?

Le traitement d’une tare dure s’effectue bien entendu au cas par cas après recherche de la ou des causes. Parfois, il s’agit principalement de traiter les symptômes et la douleur, dans d’autres cas il est possible de procéder à une intervention chirurgicale. Le maréchal ferrant joue un rôle crucial dans de nombreux cas. Dans l’éventualité où l’excroissance osseuse touche un tendon, mais qu’une intervention chirurgicale n’est pas pour autant nécessaire, une ferrure bien spécifique pourra offrir un confort très appréciable au cheval. Certains chevaux vont traverser des phases aiguës de douleur. La première mesure à prendre sera le repos. Dès lors qu’une inflammation est avérée, la prise ou l’injection d’anti-inflammatoires pourra également soulager efficacement le cheval. Parfois, il sera question d’infiltrations. Ces dernières, à réitérer plus ou moins souvent, font partie des protocoles de soins proposés aux chevaux souffrant de certaines formes de tares dures. Il arrive malheureusement que certaines déformations osseuses se fracturent, ou abîment le reste de la zone où elles sont situées. Le vétérinaire peut alors suggérer une intervention chirurgicale destinée à bloquer l’articulation. En effet, bien qu’étant assujettis à des périodes de repos, parfois couplé à un protocole de soins, certains chevaux vont avoir besoin d’une immobilisation complète ou partielle de certaines articulations touchées par une tare dure. Cette méthode s’appelle l’arthrodèse. Elle est également employée en médecine humaine pour de nombreux problèmes vertébraux. L’enjeu principal dans le traitement d’une tare dure reste surtout de limiter l’extension des lésions sur les ligaments, et autres tendons. En fonction bien entendu de la localisation précise de la tare, et des risques périphériques.

Peut-on éviter l’apparition de tares dures chez le cheval ?

Au regard des origines possibles pouvant expliquer la présence de tares dures chez le cheval, le moyen le plus efficace si l’on souhaite échapper à ce genre de problème, reste la prévention. À ce propos, les principales causes pouvant occasionner l’apparition de tares dures sont les suivantes : une origine fonctionnelle, qui à la suite d’un travail trop important et / ou débuté trop tôt (cheval en pleine croissance) va provoquer des désordres osseux. L’arthrose aussi peut expliquer une déformation plus ou moins importante de différents endroits. Fatalement, si un cheval est carencé