La leptospirose chez les équidés




La leptospirose chez le cheval


La leptospirose chez le cheval

Dans l’encyclopédie des maladies susceptibles d’affecter les chevaux, nous pouvons nous trouver face à des cas de leptospirose. Relativement méconnue, car moins visible que d’autres pathologies, Distri’horse 33 vous propose une petite revue des points à vérifier afin de reconnaître la présence ou non de leptospirose chez vos chevaux. De ce fait, il est également question de mettre en place des mesures prophylactiques, en vue de ne pas avoir à déplorer d’infection.

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Dans la famille des maladies infectieuses, la leptospirose peut se manifester chez de nombreuses espèces. L’homme n’en est malheureusement pas dispensé non plus. De nombreuses espèces sauvages, mais aussi domestiques peuvent y être sujettes. À sa source, une bactérie appelée le leptospire, lui même répertorié dans la rubrique des spirochaetales. Au sein des spirochaetales, on constate la présence de sérovars. Ces derniers contiennent des agents pathogènes, dont Leptospira interrogans, qui sera délétère non seulement pour l’homme, mais aussi pour le cheval. Ces bactéries, extrêmement petites, sont bien délicates à observer. Cependant, on sait qu’avec de l’oxygène et des températures relativement douces, leur prolifération n’est question que de quelques jours. La bonne nouvelle, c’est que leur espérance de vie n’est que de quelques heures: une demi journée tout au plus. Eau souillée et humidité ambiante constituent un nid idéal pour nourrir le confort, et ainsi le développement de ces microscopiques bactéries. Les zones les plus touchées par la leptospirose sont l’Asie, l’Amérique du sud et l’Afrique, mais on observe une recrudescence importante en Europe et en France.

Assez curieusement, ce sont les départements de l’Ile de France, des Pays de la Loire, de l’Aquitaine, et du Nord pas de Calais qui sont sont les plus touchés. À noter que la période d’incubation peut aller d’une à deux semaines.

Les symptômes propres à la leptospirose

La présence de la maladie s’observe selon différents niveaux de gravité. Certains chevaux sont porteurs de manière chronique, d’autres auront des manifestations très aiguës, voire suraiguës. Voici plusieurs états qui – si présents – devront vous alerter:

  • Leptospirose chronique: ictère léger (muqueuses pâles, voire jaunes), amaigrissement, inflammation de l’oeil.
  • Leptospirose aiguë: présence de fièvre, diarrhées ou autres désordres digestifs, anorexie, ictère, urines très foncées dues à la présence de sang, conjonctivite, courbatures.
  • Leptospirose suraiguë: tous les symptômes sont dédoublés, le cheval meurt en très peu de temps. Toutefois cette forme est rarissime.

Le risque à travers cette maladie, est de ne pas la prendre en charge à temps. Des complications pourraient survenir, et les suites s’avérer dramatiques. Reins, foie, et poumons peuvent être sérieusement lésés dans ces conditions.

Si vos chevaux se trouvent dans des lieux ou dans des conditions propices au développement de la leptospirose, n’hésitez pas à redoubler de surveillance. Une jument gestante, touchée par la maladie, aura davantage de probabilités d’avorter. La transmission in utero au poulain, n’est pas exclue non plus. Un cheval entier, peut aussi, au niveau des partie génitales, porter cette affection.

Quels sont les vecteurs de transmissions de la leptospirose?

Eau et aliments souillés (par de l’urine excrétée par des animaux porteurs de la maladie), sont les modes de contamination les plus répandus. Parfois, le contact prolongé de muqueuses à un environnement contaminé, peut aussi être un moyen de transmission de la maladie. Quels sont les petits fauteurs de troubles qui contaminent les eaux et les sols, pourrez vous demander? Ce sont ce que l’on appelle, des espèces réservoirs. Des animaux non sensibles à la maladie, et qui pourtant la véhiculent malgré eux. On les qualifie de porteurs asymptomatiques. Les mammifères sauvages, tels que les hérissons, les ragondins, les lièvres, et toutes sortes de rongeurs, en sont l’illustration la plus parlante. Enfin, le cheval s’il est touché, peut contaminer l’humain.

Mesures préventives

En tout premier lieu, et au regard des différents moyens de contamination, le premier point sur lequel il faut être intransigeant, est l’HYGIÈNE. Drainage des parcelles extérieures afin de ne pas laisser d’eau stagnante, extermination maximum des rats et des souris dans les locaux, et surveillance pointue pour soigner toute plaie ou muqueuse à vif. Dès lors qu’aucun vaccin contre la leptospirose n’est disponible pour le cheval, il faut faire fonctionner le bon sens et éviter les contacts avec la maladie. Un cheval bien dans sa tête, loin de facteurs stressants, aura davantage de ressources pour combattre des agents pathogènes.

En somme:

Un cheval sain d’esprit, sera bien dans son corps. Sans rentrer dans des mesures trop zélées, la propreté et le soin régulier prodigués à vos chevaux, seront vos meilleurs atouts pour limiter l’accès à la leptospirose.

Brève proposée par ALJ – Distri’Horse33® Produits pour chevaux – ©Tous droits réservés